Citation :
Tu considères donc en gros le P2P comme une médiathèque géante n'appartenant à personne.
J'ai comparé le P2P avec le partage entre amis, pas avec une médiathèque dont l'accès est payant pour un utilisateur standard. Je n'ai pas dit que c'était la solution idéale pour pérenniser la rémunération des artistes, j'ai déjà donné mon avis sur le sujet en page 1 : grosso modo il y a des aspects économiques à considérer et à changer mais je pense que la solution technique et le mode d'accès sont bons.
Citation :
En outre, le P2P alimente lui-même par essence le processus car la plupart des FAI proposent (directement ou via leurs filiales et prises de participation) de manière globalment automatique des bouquets et services en collaboration avec les suppôts de Yog-Sothoth sur lesquels nous nous accordons à jeter des petits cailloux pointus.
Tu fais des choix à ma place, libre à chacun de souscrire ou non aux services que tu évoques, ça n'a aucun lien avec le P2P qui est une technologie et non un service proposé par un FAI. Je ne paie rien de plus à mon FAI pour pouvoir utiliser un logiciel de peer to peer.
Citation :
J'en déduis que tu refuses également de payer pour l'internet et que tu squattes le Wi-Fi de ta voisine d'en face ? :D.
Non, pirater un accès Internet c'est :
- Ne pas rémunérer une prestation de service. Je suis pour la rémunération des artistes (donc contre une consommation des œuvres exclusivement via le piratage sans don à côté). Dans ce sens des services comme spotify ou autres sont de bonnes initiatives, mais les catalogues sont définitivement trop fragmentés et incomplets (sans parler des aspects économiques que je ne connais pas).
- Consommer des ressources physiques que quelqu'un d'autre a payées (bande passante, routeur, modem, abonnement téléphonique). Dupliquer un contenu dématérialisé ne consomme aucune ressource physique que tu n'aurais pas déjà payée.
- Impliquer une personne non consentante dans les choix que tu fais (vu qu'on parle d'utiliser la ligne pour pirater).